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Kyoto, Nara et les bons plans du Routard qui nous amène dans « une auberge tenue par un jeune couple japonais anglophone ». Anglophone un peu, jeune plus vraiment, japonais certainement. Les quatre français sur qui nous tombons en arrivant nous apprennent tout de suite le surnom qu'ils ont donné à la gérante, la sorcière. A cause de sa coupe de cheveux, de ses tenues et peut-être aussi de sa voix très aigüe. Le mari quant à lui à l'air sous opium, il traverse de temps en temps l'auberge, les cheveux qui lui restent sont assez longs, en pétard et son regard vide qui va de gauche à droite. On ne sait pas s'il nous remarque. L'auberge est remplie de mots collés aux murs, dans les placards, dans les toilettes. « r » et « l » se confondant dans la prononciation japonaise, on peut lire « Don't rock this door ». Dans cette auberge on découvre chaque jour des nouveaux couloirs, des nouvelles chambres, d'autres habitants. On dort par terre, sur des tatamis, dans la chambre a droite apres la cuisine, la laverie, la salle de bain, une sorte de salon, et la petite cour.
Les deux villes sont remplies de temples, de cerisiers en fleurs et des biches pas farouches viennent chercher la nourriture jusque dans nos poches plastiques.
On mange enfin des sushis qui tournent devant nous sur un tapis roulant, on va sur internet dans un café au 3ème étage d'un immeuble (ou comment transformer son salon en bar) et on voit un buddha géant. Vraiment très grand mais qui n'est pas photogénique du tout donc il faudra nous croire sur parole.
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29 mars au 2 avril - Des temples et des biches
Kyoto, Nara et les bons plans du Routard qui nous amène dans « une auberge tenue par un jeune couple japonais anglophone ». Anglophone un peu, jeune plus vraiment, japonais certainement. Les quatre français sur qui nous tombons en arrivant nous apprennent tout de suite le surnom qu'ils ont donné à la gérante, la sorcière. A cause de sa coupe de cheveux, de ses tenues et peut-être aussi de sa voix très aigüe. Le mari quant à lui à l'air sous opium, il traverse de temps en temps l'auberge, les cheveux qui lui restent sont assez longs, en pétard et son regard vide qui va de gauche à droite. On ne sait pas s'il nous remarque. L'auberge est remplie de mots collés aux murs, dans les placards, dans les toilettes. « r » et « l » se confondant dans la prononciation japonaise, on peut lire « Don't rock this door ». Dans cette auberge on découvre chaque jour des nouveaux couloirs, des nouvelles chambres, d'autres habitants. On dort par terre, sur des tatamis, dans la chambre a droite apres la cuisine, la laverie, la salle de bain, une sorte de salon, et la petite cour.
Les deux villes sont remplies de temples, de cerisiers en fleurs et des biches pas farouches viennent chercher la nourriture jusque dans nos poches plastiques.
On mange enfin des sushis qui tournent devant nous sur un tapis roulant, on va sur internet dans un café au 3ème étage d'un immeuble (ou comment transformer son salon en bar) et on voit un buddha géant. Vraiment très grand mais qui n'est pas photogénique du tout donc il faudra nous croire sur parole.
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L'auberge de la sorcière - de l'extérieur ça va !
Les minis-Dieux
la geisha
la geisha et les photographes