________________________________________
Perdus dans les bambous, on commence notre deuxième semaine de wwoofing. Un bus deux jours par semaine pour nous amener en trois-quart d'heure à la ville la plus proche, une cabane en rondins chauffée au kerosène, 2km de vélo pour rejoindre la maison de nos hôtes, nous voilà bien installés. Shu, Hay et leurs 4 enfants sont en train de construire une maison en rondin. C'est le début des travaux, on se retrouve alors aux commandes d'une pelleteuse ou une pelle à la main pour creuser les fondations. Un peu dur de s'habituer à leur mode de vie : vaisselle à la cendre ou avec l'eau des pâtes à la place du produit vaisselle; douche tous les deux jours avec de l'eau chauffée au feu de bois ; tout le temps des enfants, qui courent dans les fondations pendant qu'on les creuse, qui essaient de pelleter à 20cm de nous, qui dorment sur leur père pendant qu'il manoeuvre la pelleteuse ; pas de sucre et aucun moyen d'aller en acheter ; pas de chaise. Un peu roots donc, mais sympa quand même, des supers bons repas et des enfants très « kawaiiii ».
Un jour off nous permettra d'aller dans notre premier onsen, le bain public japonais. Des baignoires en extérieur, à flanc de volcan, l'eau allant du très chaud au très très très chaud où on ne peut pas plonger le pied. Bien sûr, le bain se fait tout nu, enveloppé comme on peut dans une serviette. Deux dames le visage et les bras enduits de boue essaient de discuter avec nous. Sur le chemin du retour, elle nous prendrons en stop pour nous amener jusqu'à la gare. Le onsen nous poursuit encore, comme une odeur d'oeuf pourri sur nos habits, merci le souffre !
6 au 13 avril -Woofing au pied du volcan Aso-san
Perdus dans les bambous, on commence notre deuxième semaine de wwoofing. Un bus deux jours par semaine pour nous amener en trois-quart d'heure à la ville la plus proche, une cabane en rondins chauffée au kerosène, 2km de vélo pour rejoindre la maison de nos hôtes, nous voilà bien installés. Shu, Hay et leurs 4 enfants sont en train de construire une maison en rondin. C'est le début des travaux, on se retrouve alors aux commandes d'une pelleteuse ou une pelle à la main pour creuser les fondations. Un peu dur de s'habituer à leur mode de vie : vaisselle à la cendre ou avec l'eau des pâtes à la place du produit vaisselle; douche tous les deux jours avec de l'eau chauffée au feu de bois ; tout le temps des enfants, qui courent dans les fondations pendant qu'on les creuse, qui essaient de pelleter à 20cm de nous, qui dorment sur leur père pendant qu'il manoeuvre la pelleteuse ; pas de sucre et aucun moyen d'aller en acheter ; pas de chaise. Un peu roots donc, mais sympa quand même, des supers bons repas et des enfants très « kawaiiii ».
Un jour off nous permettra d'aller dans notre premier onsen, le bain public japonais. Des baignoires en extérieur, à flanc de volcan, l'eau allant du très chaud au très très très chaud où on ne peut pas plonger le pied. Bien sûr, le bain se fait tout nu, enveloppé comme on peut dans une serviette. Deux dames le visage et les bras enduits de boue essaient de discuter avec nous. Sur le chemin du retour, elle nous prendrons en stop pour nous amener jusqu'à la gare. Le onsen nous poursuit encore, comme une odeur d'oeuf pourri sur nos habits, merci le souffre !
________________________________________