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30 septembre au 5 octobre - Lima


Arrivée en Amérique du Sud et dès le début c'est l'aventure. Le douanier péruvien nous demande où on va dormir à Lima - jusque là c'est normal - puis il nous propose de nous amener "parce que c'est dangereux". Un peu déconcertés par ce douanier-taxi, on refuse poliment en espèrant qu'il nous mette quand même notre tampon d'entrée. Ensuite on sort de l'aéroport pour trouver un taxi moins cher et moins bizarre. On se fait sauter dessus par une horde de chauffeurs, qu'on traverse comme on peut, et on essaie d'en attraper un qui dépose des gens en se disant que c'est le moins risqué. Mais à chaque fois le chauffeur nous répond "no, no, policia". On comprend qu'ils n'ont pas le droit de nous prendre... seuls les taxis "officiels" ont le droit de partir de l'aéroport. Fatigués, après 24h de transit, de nuit, on se rabat donc sur un stand de taxis officiels. Et voilà comment on a pris le taxi le plus cher de notre voyage, une grosse berline noire aux vitres teintées ! Du coup, le chauffeur ne comprenait pas pourquoi on voulait aller dans le vieux centre "dangereux" plutôt que dans le quartier touristique et il appelle notre pension pour vérifier son adresse et surtout qu'elle existe bien !
Sinon, Lima c'est énorme, 7 millions d'habitants, un tiers de la population péruvienne et donc, forcément, ça se voit. La ville grouille de monde, elle est noyée dans un nuage de pollution et nous on a débarqué en plein centre. Notre pension (qui existe !) est au 15ème étage d'un des plus grands immeubles du quartier. On est un peu déboussolés, tout est différent encore une fois, l'ambiance, l'excitation, les gens pressés... mais dès notre première sortie, on tombe sur le quartier chinois ! Oui oui, il y a un chinatown à Lima , avec une porte, des restaus "chifa" et des épiceries. Enfin quelque chose de familier !
Ensuite on s'habitue vite et dès le deuxième jour, on ose monter dans un bus choisi parmi une nuée d'autres parce qu'on a entendu le copilote crier par la porte (ouverte bien sûr) le nom du quartier où on voulait aller, à l'autre bout de la ville.
On passe alors quelques jours à organiser la suite de notre voyage, puis on quitte enfin cette ville où on espère ne pas retourner trop vite...
(Dans le chaos, on a un peu oublié de prendre des photos, on était concentrés pour ne pas se faire écraser !)
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Première vue de Lima  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un nouveau dieu chez les Mini-Dieux